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Charte de déontologie du Mouvement de Lausanne

11 Jan 2012

I. Objet

Le Seigneur a souvent demandé à ses disciples de contribuer financièrement au service accompli par des disciples vivant ailleurs. (Luc 8.1-3 ; Philippiens 4.15-16) Les récits bibliques de l’Église primitive attestent que de telles relations étaient indispensables dans le Corps du Christ, mais ils nous mettent aussi en garde : la possession et le partage de richesses sont lourds de possibilités d’incompréhension et de péché. (Actes 5.1-11, 6.1-7) Cette charte contribue à orienter le dialogue qui nous conduira à établir des liens mutuels et à accomplir l’œuvre de Dieu comme Dieu le veut. Son but est de nous amener à :

  • Nous respecter mutuellement comme co-responsables des dons accordés à chacun comme autant de signes du Royaume de Dieu qui vient (Romains 12.3, 10)
  • Honorer et accueillir les différences culturelles comme un don de Dieu, en les recevant comme une source de force pour vivre notre interdépendance dans le Corps du Christ, puisque nous dépendons ensemble de Dieu (Éphésiens 2.19-22)
  • Communiquer efficacement avec intégrité, découvrant ensemble la vision du Seigneur pour notre tâche commune (Jacques 3.17-18)
  • Apprendre les uns des autres, gagner toujours plus en souplesse, maturité et unité dans le Christ, nous mettant ensemble à son écoute et le voyant agir dans nos partenariats (1 Corinthiens 12.18-21)
  • Apprendre à faire confiance à Dieu et les uns aux autres ; reconnaître également que nous avons des comptes à rendre à Dieu et les uns aux autres, sans oublier que la confiance et l’obligation de rendre des comptes peuvent s’exprimer de façons différentes dans nos contextes culturels respectifs (2 Corinthiens 5.9-11)
  • Quand nous agissons ainsi, malgré des différences de culture et de richesse matérielle, nous pouvons espérer faire la démonstration de la puissance de transformation et d’unité de l’Esprit Saint et ainsi, par notre vie et nos actions, amener les nations à rendre gloire au nom de Dieu. (1 Pierre 2.9-12)

II. Comment se servir de cette Charte

Les normes énoncées dans cette Charte ont été élaborées pour que les serviteurs chargés de faire connaître la grâce de Dieu s’y réfèrent pour établir tout partenariat impliquant un financement. Elles décrivent un processus salutaire de découverte mutuelle qui peut conduire à une participation plus profonde à l’amour et à la mission du Christ, en particulier dans les relations transculturelles.

  • Dans de nombreuses cultures, une relation saine commence par l’amitié et la communion fraternelle, et non par une discussion formelle de travail. Avant d’entamer ce processus, les partenaires devraient prendre en compte les attentes respectives qu’ils attachent au fait d’apprendre à se connaître.
  • Chaque partenaire devrait étudier la Charte et noter les points qui sont particulièrement importants à ses yeux, ainsi que ceux qui soulèvent des questions ou des doutes.
  • Les partenaires devraient ensuite comparer leurs premières réactions vis-à-vis de ces normes. Peut-être choisiront-ils quelques normes qu’il conviendrait de discuter en profondeur ou de mettre en avant dans leur propre accord de partenariat.
  • Ils devraient en particulier discuter des « Définitions vues autrement » [hyperlink to be added], en donnant des exemples tirés de leur expérience et en cherchant à comprendre ce que d’autres veulent dire quand ils disent accepter ces conditions.
  • Ils devraient passer autant de temps que nécessaire à parcourir la Charte point par point pour voir où leur lecture des normes diffère.
  • Ils pourraient ultérieurement être amenés à discuter à nouveau de certains critères, puisqu’en travaillant ensemble ils découvriront en général que leurs partenaires avaient d’autres attentes dont ils n’avaient pas pris conscience.

À chacune des étapes ci-dessus, les partenaires devraient garder présent à l’esprit le but poursuivi, à savoir parvenir à une confiance et à une transparence mutuelles.

III. Affirmations

1. Respect et talents

NOUS AFFIRMONS que nous sommes égaux dans le Christ. Nous sommes appelés à être des administrateurs avisés et généreux des dons que Dieu nous a accordés à chacun, sans dominer l’autre ou l’ignorer. Nous sommes prêts à accorder, mériter et apprécier le respect plutôt que de le refuser à d’autres ou de l’exiger pour nous-mêmes.

2. Différences culturelles et interdépendance

NOUS AFFIRMONS que nous avons besoin les uns des autres pour répondre à notre appel et parvenir à nos objectifs. Certaines de nos différences culturelles peuvent sembler nous diviser, en particulier des attitudes différentes vis-à-vis de nos tâches et de nos buts. Mais un travail soutenu sur ces différences, avec l’aide du Christ et de la prière, peut nous conduire à une interdépendance saine qui enrichit la compréhension que nous avons de notre Créateur.

3. Vision et communication

NOUS AFFIRMONS que la vision et l’appel que nous avons reçus de Dieu ne sont qu’une petite partie d’un plan de Dieu beaucoup plus grand. Son désir est que chacun de nous coopère avec les autres parties du Corps du Christ, sans les dominer, les saper ou les manipuler. Nous sommes donc libres de communiquer librement et clairement sans demi-vérité ni intentions cachées.

4. Apprentissage et souplesse

NOUS AFFIRMONS que chaque partenaire devra faire preuve de souplesse et adopter une attitude d’apprenant. Nous apprenons non seulement à être partenaires en vue d’un accomplissement efficace de notre vision, mais aussi à nous aimer mutuellement et nous soumettre au commandement du Christ.

5. Confiance et transparence

NOUS AFFIRMONS que nous devons rendre des comptes au Christ et les uns aux autres. Sous la direction du Christ, nous cultivons la confiance et la transparence les uns vis-à-vis des autres, deux qualités inséparables et indispensables à notre relation.

IV. Accords

Pour traduire en pratique ces affirmations, nous nous engageons à ce qui suit :

1. Respect et talents

Ensemble, nous nous engageons à respecter l’appel, les ressources, les forces et l’influence que nous avons chacun reçus de Dieu. (1 Corinthiens 14.26-33)

1.1 Nous nous engageons à parler des dons et capacités qu’il nous semble que Dieu veut voir chacun de nous apporter en vue de l’effort commun, et à remercier Dieu pour les forces de notre partenaire

1.2 Nous nous engageons à chercher le moyen d’approfondir et de conserver le respect, en reconnaissant que c’est un processus qui pourrait nécessiter de faire appel à l’aide d’un ami de confiance connaissant très bien les deux cultures.

1.2.1 En cas de malentendu, nous cherchons respectueusement les explications les uns des autres. Nous pardonnons sans tarder.

1.2.2 Si nous devons critiquer, nous le faisons avec douceur et d’une manière appropriée culturellement.

1.2.2 Si nous sommes critiqués, nous cherchons à entendre dans la critique la sagesse du Seigneur. (Éphésiens 4.31-32)

1.3 Nous nous engageons à ne jamais manquer de respect envers nos partenaires dans une tentative pour les manipuler, c’est-à-dire, pour obtenir ce que nous voulons en faisant pression sur eux ou en les trompant.

1.3.1 Comme bailleurs de fonds nous n’imposons pas notre programme à nos partenaires, surtout pas un programme caché.

1.3.2 En tant que directeurs de projet nous n’usons pas de manipulations comme gonfler un budget ou exagérer les résultats d’un projet.

1.4 Nous reconnaissons que chacun de nous a une capacité égale à être conduit par Dieu et nous rejetons l’idée que l’un ou l’autre puisse entrer dans le monde de l’autre et faire son travail mieux que lui. (Marc 10.42-43)

1.5 Parce que nos partenaires et leurs amis peuvent être porteurs de cicatrices laissées par de précédents partenariats, nous nous engageons à chercher à comprendre leur sensibilité vis-à-vis de ce qu’ils considèrent comme un manque de respect.

1.6 Si notre respect pour un partenaire est entamé, nous nous engageons à faire tous les efforts possibles pour résoudre la situation. Si nos efforts n’aboutissent pas, nous mettrons respectueusement fin au partenariat plutôt que de continuer à accepter de l’argent du partenaire ou à financer ses activités.

2. Différences culturelles et interdépendance

Nous nous engageons à rechercher des partenariats interculturels qui montrent au monde que Jésus-Christ unit tous les peuples et les nations. Nous nous engageons par conséquent à prendre davantage conscience de nos propres préjugés culturels et à être patients, prier et ne pas nous placer en accusateurs des préjugés culturels de notre partenaire. Nous désirons grandir par la puissance de l’Esprit jusqu’à une interdépendance saine dans le Christ. (Apocalypse 7.9 ; Éphésiens 4.3-6)

2.1 Nous nous engageons à discuter de la nécessité d’inviter un tiers de confiance qui connaît nos deux cultures afin de faciliter notre relation. (Proverbes 11.14)

2.2 Nous nous engageons à discuter des façons de voir culturelles et de nos différences de style en matière d’organisation chaque fois que nous prenons conscience qu’elles affectent notre relation de travail.

2.2.1 Nous échangeons nos récits d’expériences de partenariat, les succès comme les échecs, en croyant que c’est l’une des meilleures façons d’apprendre l’un de l’autre.

2.3 Avant d’investir des fonds étrangers dans un projet, nous nous engageons à essayer d’anticiper ensemble leurs effets négatifs potentiels ainsi que leurs effets positifs souhaités.

2.3.1 Nous étudions avec nos partenaires où se situe et comment tracer la ligne qui sépare une interdépendance saine d’une dépendance malsaine, en nous appuyant pour cela sur toute la sagesse actuelle des experts et des praticiens de la mission.

2.4 Nous nous accordons sur le fait que l’interprétation et l’application de cette Charte nécessitent un dialogue et une négociation transculturels, et ne peuvent se faire par l’imposition des hypothèses de l’une ou de l’autre culture. (Philippiens 2.1-5)

2.5 Nous nous engageons à tester fréquemment nos hypothèses quant au niveau réel de la connaissance que nos partenaires ont de notre situation culturelle et réciproquement, de crainte d’avoir des attentes trop ou pas assez élevées.

2.6 Nous reconnaissons que notre partenaire ne nous appartient pas et que nous n’avons pas à protéger jalousement notre relation ; les autres intervenants auprès de notre partenaire ne sont donc pas craints comme des concurrents, mais accueillis comme étant avec nous au service du Seigneur.

2.6.1 Nous ne considérons jamais les autres membres du Corps du Christ comme des concurrents ; ce serait une forme de rébellion contre la Tête qui nous unit pour l’accomplissement de ses desseins. (Colossiens 1.15-20)

2.6.2 Nous n’excusons aucune forme de jalousie ou de convoitise en nous-mêmes ni ne les passons sous silence chez les autres ; de tels travers sont toxiques pour le Corps du Christ et notre vie de chrétien. (Jacques 4.1-3)

3. Vision et communication

Nous nous engageons à chercher à bien comprendre la place que notre activité conjointe occupe dans l’appel plus général de nos partenaires. Nous nous engageons à trouver des moyens de communication qui portent notre vision mutuelle à son accomplissement.

3.1 Nous nous engageons à discuter de notre mission mutuelle dans les détails, en cherchant à recevoir de l’Esprit la clarté sur ce à quoi Dieu nous appelle ensemble.

3.2 Nous nous engageons à communiquer avec bienveillance et gentillesse, en cherchant à édifier l’autre personne. (Éphésiens 4.15-16)

3.2.1 Nous prenons au sérieux les attentes de notre partenaire lorsque nous avons à décider du temps à investir dans nos communications mutuelles et de la rapidité avec laquelle nous prévoyons de répondre.

3.2.2 Nous cherchons toujours à anticiper le contexte dans lequel un message sera reçu, de peur de blesser nos partenaires par inadvertance.

3.2.3 Quand nous parlons avec une tierce personne de notre partenariat, nous protégeons la sécurité, la réputation et le service chrétien futur de notre partenaire.

3.3 Nous nous engageons à écouter attentivement nos partenaires, en posant des questions et en cherchant à comprendre à la fois ce qu’ils disent et ce qu’il faut en déduire. Nous présumons toujours le meilleur chez l’autre quand la communication est confuse ou insuffisante.

3.4 Nous nous engageons à ne faire ni promesses irréalistes ni déclarations vagues que notre partenaire pourrait aisément interpréter comme des promesses même si nous ne les concevions pas comme telles.

3.4.1 Nous sommes précis sur ce que chacun de nous s’accorde à faire et sur ce que nous attendons que l’autre fasse.

3.4.2 Nous apportons un soin tout particulier à la traduction de nos engagements et nous évitons les énoncés vagues du genre : « Nous ferons ce que nous pouvons. »

3.5 Nous nous engageons à chercher d’autres explications avant de juger notre partenaire coupable d’avoir rompu une promesse. (Jacques 1.19-20)

3.6 Nous qui avons besoin d’un financement pour réaliser votre vision, nous engageons à ne pas abandonner celle-ci en faveur d’une autre qui aurait la préférence d’un bailleur de fonds.

3.7 Nous, les bailleurs de fonds, nous engageons à ne pas utiliser l’argent pour inciter quiconque à suivre (ou faire semblant de suivre) notre vision et nos méthodes, quand il ou elle ne croit pas que le Seigneur les utilisera de façon efficace dans la situation locale.

4. Apprentissage et souplesse

Nous nous engageons à apprendre ensemble du Seigneur et les uns des autres, par une écoute continuelle dans la prière et par une souplesse constante dans la pratique, que le Seigneur nous donne de marcher ensemble pour l’accomplissement de ses desseins ou nous conduise à prendre des chemins séparés. (2 Corinthiens 4.5)

4.1 Nous nous engageons à véritablement apprendre à connaître chaque nouveau partenaire, sans préjugés découlant de notre expérience avec d’autres.

4.2 Nous nous engageons à prier fidèlement et à bien communiquer en vue de construire un environnement où les partenaires se sentent suffisamment en sécurité pour décrire leurs difficultés, reconnaître leurs erreurs et exprimer leur opinion, toujours avec respect et sans crainte. (Jacques 5.16)

4.2.1 Nous nous questionnons mutuellement sur ce qu’il nous semble entendre de la part de Dieu.

4.2.2 Nous tirons les leçons qui résultent de notre relation de travail parce que nous acceptons de parler de nos succès et de nos échecs, en veillant à le faire par des moyens qui conviennent à nos cultures respectives afin de préserver l’honneur et la dignité de chacun.

4.3 Nous nous engageons à faire preuve de souplesse dans notre relation de travail, car la rigidité ne conduit pas à l’unité dans le Christ ni ne révèle le fruit de l’Esprit. (Galates 5.22-23)

4.3.1 En cas de contretemps dans un projet ou un financement, nous en discutons ouvertement et cherchons le moyen de nous y adapter ensemble, ayant à cœur de rendre gloire à Dieu et d’améliorer notre confiance mutuelle.

4.4 Nous nous engageons à chercher à comprendre et à satisfaire les préférences culturelles de notre partenaire en matière de communication directe ou indirecte.

4.4.1 Nous discutons de la manière dont nos partenaires abordent habituellement des sujets sensibles, comme exprimer ou recevoir une critique. Nous reconnaissons l’intérêt qu’il y a à faire appel à un tiers de confiance pour éviter ou gérer un conflit.

4.5 Nous nous engageons à nous laisser guider dans nos actions par une attitude de compassion, de douceur, d’humilité, de patience et d’amour, et nous reconnaissons que nos partenaires peuvent exprimer ces qualités différemment et de façon inhabituelle pour nous. (Colossiens 3.12-14)

4.6 Nous nous engageons à aider notre partenaire à comprendre les règlementations gouvernementales ou politiques organisationnelles qui exigent un strict respect.

5. Confiance et transparence

Nous nous engageons à exercer notre service chrétien d’une manière qui mérite la confiance et à rendre compte d’une façon qui soit de nature à approfondir cette confiance.

5.1 Nous nous engageons à redoubler d’efforts comme il convient pour être considérés dignes de confiance aux yeux de notre partenaire, ce qui est souvent plus difficile que d’être digne de confiance à nos propres yeux, ou même aux yeux du Seigneur. (2 Corinthiens 8.21)

5.2 Nous nous engageons à établir de façon claire un plan mutuellement acceptable pour l’activité de notre service. Nous avons conscience que si le plan est écrit, certaines cultures le prendront plus au sérieux qu’une entente verbale, tandis que d’autres le prendront moins au sérieux.

5.2.1 Nous nous assurons que les deux partenaires ont une compréhension tout aussi claire de la vision que l’organisation locale a du projet.

5.2.2 Nous énonçons des objectifs clairs, tout en gardant à l’esprit que c’est Dieu qui fait croître.

5.2.3 Nous discutons du temps qui sera, à notre avis, nécessaire pour voir les résultats escomptés d’un projet de service chrétien.

5.3 Nous nous engageons à être fidèles aux activités de service prévues et, avant de les commencer, à discuter des circonstances qui pourraient nous amener à nous en écarter.

5.3.1 Nous nous conformons aussi étroitement que possible au plan du projet et, avant d’opérer tout changement éventuel, nous en discutons avec notre partenaire.

5.3.2 Comme bailleurs de fonds, nous communiquons sans délai avec notre partenaire en cas de variation dans la capacité ou les échéances du financement.

5.3.3 Comme bailleurs de fonds, nous exprimons ouvertement et honnêtement nos soucis s’il semble que les fonds soient utilisés pour des buts autres que ceux prévus initialement. Nous écoutons respectueusement les explications de notre partenaire.

5.4 Nous nous accordons à dire que la chose la plus importante de laquelle nous devons rendre compte est notre fidélité au Seigneur, à sa parole et au partenariat.  Nous sommes tenus de remplir notre responsabilité conformément à notre plan, non de rendre compte des résultats que seul le Seigneur de la moisson peut donner. (1 Corinthiens 3.6-8)

5.4.1 C’est avec un cœur pur que nous rendons compte des progrès du projet, y compris pour faire le point sur les mesures de contrôle et le calendrier définis dans le plan initial. Nous ne cherchons jamais à induire notre partenaire en erreur.

5.4.2 Nous ne tenons pas pour acquis qu’un projet avorté ou infructueux signifie qu’un partenaire n’a pas tenu sa promesse. Il peut y avoir d’autres explications indépendantes de sa volonté.

5.5 Nous nous engageons à établir de façon claire un plan mutuellement acceptable pour la remise de rapports réguliers et adéquats concernant l’activité de notre service.

5.5.1 Nous discutons, dès le début du projet, de l’influence que les différences entre les cultures de « planification » et les cultures « d’adaptation » risquent d’avoir sur le processus de production de rapports. (Voir « Définitions vues autrement » sur LausanneStandards.org)

5.5.2 Par exemple, nous discutons de la flexibilité ou de la rigidité que nous attendons pour les échéances et des détails du plan de transmission de rapports.

5.5.3 Nous discutons de la manière de régler les conflits possibles entre les plannings et emplois du temps de notre organisation et ceux de notre partenaire.

5.5.4 Nous discutons de la façon de traiter toute différence entre les informations nécessaires pour les bailleurs de fonds et celles que leurs partenaires sont réellement prêts à fournir.

V. Engagement

Nous faisons ces déclarations et concluons ces accords, en nous engageant à nous laisser guider par eux sur le chemin de l’intégrité, à les apprendre humblement par l’expérience et à grandir dans l’amour comme le Christ nous l’a ordonné. Nous croyons dès lors que, par la grâce de Dieu, notre relation sera saine, notre service fructueux, notre vision accomplie et notre Dieu honoré.

VI. Prière

Que le Seigneur donne vie à ce document dans nos conversations et nos relations. Que son Esprit nous perfectionne tous, nous rendant de plus en plus semblables à lui, à travers notre collaboration dans la mission. (Colossiens 1.27-27)